La chambre de recompression
Je vais essayer de vous faire découvrir la première chambre de re-compression qui fut utilisée sur la calypso lors de sa mission en mer rouge lors du film le monde du silence
Le caisson monoplace est un brancard pressurisé; c’est un cylindre métallique muni d’une porte étanche et d’un hublot d’observation. L’accidenté est allongé sur un brancard. Il est possible de lui parler grâce à un interphone. Un manomêtre, dont le cadran est placé à l’extérieur, permet de savoir quelle est la pression relative qui règne dans le caisson. Une vanne de purge équipée d’un débimètre permet de régler la ventillation. Ce caisson peut être mis en pression jusqu’à 3 KG/cm2 rela tifs par une source quelconque d’air comprimé.
Ce caisson permet de recomprimer l’accidenté sans perte de temps sur les lieux de l’accident, et de le transporter sous pression jusqu’au caisson thérapeutique le plus proche: c’est uniquement un caisson de transport, qui doit servir que très exeptionnellement à traiter intégralement l’accidenté, car il est impossible de contrôler l’évolution des symptômes, d’intervenir en cas de gêne ou d’arrêt cardiaque, d’employer les mélanges suroxygénés sans danger.
Les caissons monoplace utilisés en France peuvent s’adapter de manière étanche sur la porte des caissons thérapeutiques multiplaces de la Marine Nationale.
Pendant le transport il ne faut sous aucun prétexte tolérer de variations autour de la pression de 3KG/cm2 relatifs. A plus forte raison ne faut -il sous aucun prétexte (besoins naturels, etc) revenir à la pression atmosphérique.
information extraite du livre: La plongé marine nationale 1967
caisson monoplace de recompression( doc livre la plongée marine nationale)
transport d’un plongeur accidenté du caisson monoplace à la chambre de recompression ( doc livre la plongée marine nationale)
Caisson et chambre de décompression:
Ils se composent en principe d’un cylindre métallique fermé aux deux extrémités, capable de supporter une pression intérieur de dix atmosphères et dont les dispositions générales comprennent:
- une porte étanche d’accès
- un hublot d’observation
- un dispositif d’admission et de détente de l’air comprimé ( la source pouvantêtre des bouteilles, un compresseur ou une pompe)
- un système d’évacuation ( robinet de purge, et soupappe de décompression)
- une soupappe de sûreté
- un manomètre de contrôle
- un téléphone ou un interphone
- des orifices de raccordement éventuels
Le terme de chambre désigne surtout les appareils fixes de grandes dimensions, dont le volume permet la présence d’un assistantet la possibilitéde soins additionnels. Elles sont équipées d’un sas d’accès séparant la chambre proprement dite de l’extérieur.
le terme de caisson s’applique à des « containers » de taille réduite, prévus pour un malade allongé, tel celui mis au point par la Spirotechnique. Long de 2m et pesant 160 kg, il est destiné à une recompression immédiate at au transport de l’accidenté jusqu’à un chambre à laquelle il s’adapte de façon étanche, permettant ainsi le transfert sans interrompre le traitement. Alimenté en air comprimé par des bouteilles classiques, il est muni en dehors des dispositions habituelles, d’une collerette standard pour le raccordement avec les chambres du modele de la marine nationale, de poignées de transport et de tourillons latéraux permettant la balancement de la méthode de réanimation d’êve. Le constructeur prévoit de lui adjoindre un débimètre.
La pression maxima utilisée est généralement de 5 kg/cm². La raison dérive directement des lois physiques; à cette pression le volume d’une bulle de gaz est diminuée de 83%. Au dela le gain devient insignifiant. l’expérience a prouvé que 2% seulement des cas nécessitent une pression supérieure.
l’emploi de mélange respiratoires peut fournir un traitement plus efficace. Néanmoins leur emploi est peu courant et couteux. Par contre, l’inhalation d’oxygène pur en fin de traitement diminue la durée de celui-ci en accélérant l’élimination de l’azote. On l’administre généralement à partir du palier de pression 1,8kg/cm².
Le GERS a établi une table de recompression qui est à suivre rigoureusement.