1973 ANNEE de TRANSITION

Après avoir subit des réparations afin de poursuivre son périple, la Calypso s’apprete à quitter le Port de Puntas Arénas au Chili.

Les hommes de Cousteau auront profiter de ces quelques jours de répis pour rendre visite aux 27 derniers indiens Qawashqar ou Kawashkar, appelé aussi « le peuple des canaux » qui malheureusement se sont retrouvés contraint de vivre dans le bidon-ville de Puerto Eden. Cette rencontre est relatée dans le documentaire : « La vie au bout du monde ». Il y aura à bord de la Calypso en plus

le Prof Mirka Stratigopoulou (spécialiste des coutumes indiennes),

le prof Aurelio Aguayo (biologiste marine de Santiago du Chili)

le prof François Duguy

le DR Roger Payne (cétologue)

DR Christos-Clair-Vasiliadis (spécialiste du parlr indienet professeur université catholique de Valparaiso)

ainsi que les hommes suivants:

  • Morgan : le cuisinier
  • JM France : chef mécanicien
  • JYC et Simone Cousteau
  • Philippe Cousteau: chef de mission
  • Jan Cousteau: intendance relation public
  • François Dorado: plongeur photographe
  • Raymond Coll: plongeur cameraman
  • Le capitaine Bougaran
  • Le Commandant Brenot
  • Dominique Sumian
  • Paul Zuena: maître d’équipage
  • Robert Mac Keegan: pilote hélicoptère
  • Albert Falco :chef plongeur
  • Daniel bélanger: ingénieur son
  • François Delgado
  • docteur François
  • Costello: plongeur
  • Michel Deloire: chef opérateur
  • Bernard Delmotte: chef seconde équipe plongeur
  • Yves Omer: second opérateur
  • François Carré: ingénieur son
  • jacques delcoutère: plongeur
  • yvan Giacoletto: plongeur
  • Colin mounier: opérateur
  • François Charlet: opérateur prise de vue aérienne
  • Guy Jouas: ingénieur son
  • Mariano: plongeur local argentin bénévol
  • pinot
  • Jean Paoletti: radio

présence aussi du lieutenant Argentin Nicolas dans le documentaire

Les hommes de Cousteau utiliseront pour naviguer dans les étroits canaux de Patagonie un sloop nommé : Le Rayo

La Calypso subira quelques dommages à son habitude: hélice endommagée, arbre d’hélice babord rompu.

La Calypso est hissée à grand peine sur un plan incliné du bassin de radoub. Il faut ensuite la posée sur un chariot et la tirée hors de l’eau. Leqs installation locales sont des plus sommaires. lorsque les réparations sont enfin éffectuées, ces en remettant Calypso à flot que son faux-nez et son sondeur avant sont endommagés;

Peut de temps avant de faire cette mission, la Calypso avait récuperer son hélicoptère dans le Port de Buenos-Aires en pièces détacher pour le transport. remonter à son bord, ce dernier ne survivra pas à cette misssion. Un violent accident le détruira , heureusement et par chance, il n’y aura aucun bléssé.

Le 13 Mars, la calypso reprend la mer, franchit le détroit de Magellan, exécute une escale à puerto-Montt, ravitaille à Talcahuno et fini par s’ancrer le 09 mai à Pellican Island aux USA dans le Port de Galveston. La calypso restera ancrée dans ce port jusqu’en Octobre 1974.

Acquisition par Philippe Cousteau de l’Hydravion « calypso 2 »

A cette époque, Richard Hyman et Yvan Giacoletto ont pris la route en camion avec un chargement destiné aux hommes de la Calypso. leurs parcourt se fera de Los-angeles au Lac de la Ronge puis direction le Lac Foster au canada.(beaver).Richard Hyman a travaillé avec les Indiens canadiens pour construire une cabane , que l’équipe Cousteau utilisera en hiver pour filmer les castors .

https://www.youtube.com/watch?v=nUd2b3Y0WGU

Les Imragens

En cette année 1973, certains des hommes de la Calypso partent à la rencontre du peuple des Imragens à Nouamghar à 5 kms du cap Tamis dans la baie d’El Merdja en Mauritanie. Les plongeurs de JYC sont arrivés par les terres en jeeps avec tout leur matériel nécessaire pour filmer cette pêche étrange faite conjointement avec les imragens et les dauphins.

Pour cela, ils ont avec eux :

  • 1 zodiac
  • 2 hors-bords
  • 1 compresseur
  • des bouteilles de plongées
  • des caméras sous-marines
  • des projecteurs
  • des bidons d’essence
  • leurs combinaisons de plongées

Pour cette mission il y a : Albert Falco chef plongeur
Jacques Renoir chef opérateur
Yves Omer cinéaste
Michel Deloir plongeur

La présence des plongeurs inquiète fortement les Imragens qui supposent que l’absence des dauphins vient tout justement de la venue de ces étrangers. Le chef du clan interdit aux plongeurs de se mettre à l’eau.

Après plusieurs jours d’attente, des ailerons d’orques apparaissent au large. Falco et Omer montent à bord de leur zodiac et réussissent à faire fuir les baleines tueuses. Presque aussitôt, les dauphins arrivent et avec eux des bancs de mulets. Les imragens se jettent à l’eau avec leurs filets tandis que du côté des hommes de Cousteau, les caméramans se jettent à l’eau pour filmer les dauphins sous la mer, alors que les autres membres de la Calypso présents se joignent aux Imragens à tirer les filets vers la berge.

Cette pêche ancestrale des hommes et des dauphins procure de la nourriture pour plusieurs mois à ce peuple de l’eau et du désert.

Les poissons seront soit séchés au soleil soit conservé au sel. Les œufs des mulets sont aplatis entre deux planches puis salés. Ils les font sécher au soleil pendant 7 jours. Cela devient alors de la Poutargue et sera très bien vendue sur toutes les rives de la Méditerranée.

Durant cette période de transition, une petite équipe constitué de Philippe Cousteau, Christian Bonici, Francois Dorado, Louis Prezelin, Ivan Giaccoletto, Guy Jouas, Ron Church et JYC part faire une expédition en Mer de Bering près de l’ile Saint laurent dans le village esquimaux de Gampbell. Ils iront faire la connaissance de ce peuple et comprendre leurs us et coutumes. Ils participeront à la chasse au Morse afin de fournir a ce peuple de la viande. a la fin de l’une de ces chasses, les hommes de la, Calypso receuilleront le petit d’une mère abatue. Ce petit morse serat nourri par les plongeurs et aura comme nom Buke. A la fin de la mission, un aquaruim le receuillera. Lors de leurs nombreuses plongées sous la glace, les plongeurs utiliseront un fil d’ariane afin de retrouver la surface libre? Pour faire en sorte que l’effet de condensation ne se fasse pas sur l’écran des caméras sous-marine, les caméramans doivent refroidir leurs matériels en le recouvfrant de neige. Ils auront la chance de filmer une méduse de l’ arctique. Installé dans un radeau esquimaux, le preneur de son enregistrera un nombres incalculables de symphonie vocale émit par les phoques de la région.

Les hommes de Cousteau auront aussi la chance et le privilège de filmer une rencontre au sommet entre les anciens du conseil tribal et le ministre de l’Alaska. Lors de ces nombreuses plongées, Louis Prezelin utilisera un appareil respiratoire à circuit fermé.

Vous pouvez retrouver cette mission dans le documentaire intitulé : Le sourir du Morse

En cette année 1973, Cousteau envoi une équipe sur les traces des baleines à bosse, il en découlera un documentaire intitulé La baleine qui chante. Ce documentaire est véritable plaidoyer contre la chasse à la baleine.

Les hommes de la calypso utiliseront sur cette mission un autre navire , ce sera la Jeannette. Afin de ne pas perdre de temps, JYC utilisera un hélicoptère afin de guidé le navire de son fils vers les cétacés.

La mission débutera mi-février et après un mois de recherche, le premier grand mâle est enfin détecté. Par la suite, bien d’autres cétacés viendront à être découvert, afin de pouvoir les approcher rapidement et sans risquer de les blessées, les hommes de Cousteau utiliseront des zodiacs.

Les plongeurs de la calypso tenteront de filmer les baleines à bosses en se jetant à l’eau presqu’en face du cétacé. Malheureusement, cette technique ne s’avère pas très utiles voir même totalement inopérante. Afin de rejoindre la Jeannette, Cousteau fait poser son petit hélicoptère sur un modeste ilot abandonné et attend que ces hommes viennent le recueillir avec l’un de leurs zodiacs .Maintenant que les hommes de Cousteau se trouvent intégrer dans un groupe de ces cétacés, ils décident d’enregistrer les son émis par ces animaux. C’est Armand Davso qui passa une nuit au chevet de son hydrophone afin de recueillir les son émis .Tout cela se passe aux large de st Domingue dans les Iles vierges.

Ensuite direction les Bermudes ou les hommes de la Calypso plongent et filment les baleines à bosse mais en utilisant un autre navire le Curlow

De son coté, JYC apporte les enregistrement fait des cris des baleines à bosse au professeur William Cumings au centre naval de Bio- acoustique appliqué de Sandiégo. Une étude des fréquences sera faite par un analyseur de fréquence couplée à un spectrogramme .

Dans les eaux des Bermudes, Bernard Delmotte et Philippe Cousteau continue d’essayer d’approcher les baleines à bosse en s’immergeant sans scaphandre autonome. afin de maintenir , les baleines en surfaces Dominique Sumian chevauche son zodiac en encerclant les baleines afin de laisser le temps aux plongeurs de les approcher. cette technique permettra à Philippe Cousteau de filmer les cétacés Lors de ces plongées, Philippe Cousteau avait enfilé sa combinaison de plongée à l’envers laissant ainsi apparaitre sa doublure rouge pour soit disant ne pas être pris pour un orque. Plus réellement, cela permettait aux caméramans de mieux identifier Philippe dans le tumulte de la plongée. Bernard Delmotte profitera de cette promiscuité pour se faire tracter par une baleine à bosse.