1996 L'ACCIDENT

Le 8 janvier à 15 heures, le naufrage de la Calypso fut causé par le fait que celle-ci est venue se poser sur une barge qui se trouvait sous la Calypso, dû au niveau important de marnage dans le port de Singapour. Calypso s’est donc posée toute seule ce qui lui fut fatale et surtout, le fait que sa coque ai été en bois et l’épave de la barge n’a donc pas pu riper sur les bordées et a donc finit par défoncée la coque en créant une brèche ainsi qu’une entrée d’eau importante ne pouvant être réduite par les pompes du bord qui furent presque automatiquement enclenchées.

Témoignage ci-dessus de MR Rémy Boisset

Malgré la présence du mécanicien chef, Marc de Cavorgin, La Calypso sombre dans les eaux glauques et boueuses. JYC fait appel aussitôt à Falco, J M France, Bertrand Sion, Marc Blessington, Patrick Traonouil et John Jackson. Après plusieurs plongées, La Calypso est renflouée. Elle est rapatriée sur Marseille puis rejoint le musée maritime de La Rochelle et depuis elle se meurt sans soin, loin des regards des ses amoureux.

Ecrit par JYC en Mars 1996.

Que vive Calypso !

Je m’éveille en sursaut, croyant entendre les craquements – plutôt les gémissements – de Calypso, écrasée par une barge, aux confins de la mer de Chine… et je ne peux rien pour elle ! Cet appel au secours, c’est une plainte humaine qui, désormais, hantera mes nuits.

Calypso, ma compagne des 45 plus belles années de ma vie, toi qui as pris tous les risques de cyclones et d’oura­gans, toi qui as délivré, aux indiscrets que nous sommes, des visas pour les contrées interdites et qui as révélé aux nouveaux venus des océans de vie exigeants et fragiles, toi, ma nymphe associée pour toujours aux humains de bonne volonté, nous allons tout faire pour te rendre à la Vie. Lancement des moteurs, premier appareillage, fière joie contenue, pre­mier mauvais temps, première plongée en mer Rouge, premier requin, pre­mière baleine, escortes de dauphins, fleuves-racines de la Mer, tragédies, désespoirs, reprises de la Foi, ren­contre de civilisations oubliées, de peuples en perdition, de misères et d’affluence, de spectacles inattendus et d’enthousiasmes parfois naïfs, mais toujours vainqueurs… Tu as fait cadeau du monde à notre Equipe, et, pour partager ce privilège, tu as invité à l’éblouissant festin des millions de téléspectateurs. Calypso, nous allons panser tes bles­sures, pour te permettre de contribuer toujours à la conquête de la Connais­sance, en t’adressant désormais aux étudiants.

Le généreux mécène à qui nous devons, toi et moi, ces merveilleuses aventures, n’est plus parmi nous. En ce jour de deuil, Calypso, adressons ensemble notre immense gratitude à Loël Guiness.